Résumé :
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S’il n’y a pas d’accents, il n’y a pas de sel”… Amoureux de la langue française dans ce qu’elle recèle de plus merveilleux mais aussi de plus périlleux, Erik Orsenna poursuit sa série après ‘La grammaire est une chanson douce’ et ‘Les Chevaliers du subjonctif’, avec un nouveau conte intitulé ‘La Révolte des accents’. S’éloignant de la force démonstrative de ‘Voyage aux pays du coton’, l’Académicien retrouve la légèreté du conte. Véritable ode aux accents, son histoire nous mène sur les pas de Jeanne partie à la recherche de ces épices et saveurs de la langue de Molière. Fuyant les SMS et l’omniprésence de l’anglais, les accents prennent la poudre d’escampette vers des contrées plus accueillantes : l’Inde. Evitant l’écueil d’un simple réquisitoire contre des réformes orthographiques ternes et insipides et l’obstination à techniciser toujours plus la langue, Orsenna affirme qu’à appauvrir la langue, on vit définitivement moins bien. Il prouve, une fois encore, que son unique dessein est de faire aimer la langue française. Pari réussi pour ce conteur hors pair persuadé qu’il faut enseigner la grammaire et le vocabulaire, avec enthousiasme, sur les bancs des écoles. Et un pari qui se poursuivra dans son prochain livre consacré cette fois à la ponctuation.
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