Résumé :
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Sortant de la tsf, la voix de François Mitterrand ; sur la table, une pivoine, une machine à écrire, un verre de vin. D’emblée, on est bien dans cette cuisine avec cette femme qui épluche ses légumes pour la soupe de poireaux-pommes de terre destinée à ceux qu’elle aime. On est bien dans l’intimité de Marguerite Duras à Neauphle- le-Château. Dans sa maison. La maison "pour y mettre les enfants et les hommes pour les retenir (...)". D’abord elle ne nous parle que de ça Duras : de la maison, des hommes et des enfants. De ce qu’il faut faire, de ce qu’on croit qu’il faut faire quand on est une femme. De comment les mettre, les enfants, sur la voie du bonheur. De comment leur éviter le mal. Même si presque toujours ça ne sert à rien, les femmes ne peuvent pas s’empêcher de s’y employer. Elles s’emploient à ranger aussi. Il y en a beaucoup "qui croient qu’on peut résoudre la question du désordre en la remettant à "plus tard", qui ignorent que ce moment qu’on appelle "plus tard" n’existe pas , il n’existera jamais". Elle ajoute : "Si on ne jette pas on peut passer sa vie à ranger".
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