Résumé :
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Surnommée l’«ange de la dévastation» par son ami Henry James, Edith Wharton est l’auteur méconnu d’histoires fantastiques. Loin de l’univers de la bourgeoisie new-yorkaise de L’Âge de l’innocence, plus près de celui d’Ethan Frome, l’atmosphère de Kerfol et autres histoires de fantômes est souvent celle de demeures fascinantes et d’êtres confrontés à leur côté obscur. Rappelant tantôt Le Chien des Baskerville, tantôt Les Hauts de Hurlevent, ces nouvelles réinventent le genre du roman noir anglais : foin d’apparitions sensationnelles et de drames gothiques. Si la vengeance et le remords sont là, c’est sous leur forme la plus familière. Pour peu que l’on accepte les règles du jeu, on goûtera dans l’envoûtant face-à-face des personnages le plaisir de l’angoisse et de sa parodie.
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