Résumé :
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Toute sa vie, Giono, précieux témoin natif de Manosque, a écrit de courts essais, des préfaces et des articles. Réunis dans ce recueil avec des lettres et des enregistrements oraux, ils sont intitulés par des formules empruntés au texte lui-même, bien souvent à ses premiers mots. La Provence du début de l’œuvre est celle de l’union de l’homme avec la nature. Le ton est au lyrisme, à la solennité « de la mélancolie la plus tendre. […] J’ai beau être né dans ce pays et l’avoir habité pendant près de soixante ans : je ne la connais pas. » Giono aime, du haut de ces points de vue, les plans panoramiques et tous les sommets qui délimitent cette civilisation d’huile et du vin. Il décrit la Provence telle qu’il la connaît et telle qu’il la voit, nous la fait découvrir dans toute son étendue, donnant une vision renouvelée par l’acuité de son regard et le bonheur des images.
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