Résumé :
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Alice Ferney a envisagé de titrer son roman : "Peine perdue", un titre sciemment ambigu. Avant de lui préférer Passé sous silence, parce que l'oubli, en particulier des vaincus, est "la grande vérité de l'Histoire : sa trappe la plus cruelle". En sortant de l'oubli cet officier fou de Dieu et de technique peut-être va-t-elle vite en besogne. Emportée par sa générosité, elle soutient que Bastien-Thiry n'a pas voulu tuer de Gaulle, qu'il voulait juste l'arrêter et le juger (pour le condamner à mort ?). Pourtant, des impacts de balles ont été relevés sur la DS présidentielle, à quelques centimètres de la tête du général (voir L'OAS contre de Gaulle, de Jacques Delarue). Alice Ferney fait preuve de compassion pour Jean-Marie Bastien-Thiry, organisateur de l'attentat du Petit-Clamart qui faillit coûter la vie au Général de Gaulle le 22 août 1962.
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