Titre : | Châteaux de la colère |
Auteurs : | Alessandro Baricco, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Albin Michel, 2003 |
Collection : | Folio, num. 3848 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-041959-3 |
Format : | 336 p. |
Langues: | Français |
Index. décimale : | RE BAR |
Mots-clés: | prix littéraire ; Prix Médicis étranger |
Résumé : |
Les "Châteaux de la colère" est le premier roman d'Alessandro Baricco, cet auteur italien qui connait un joli succès d'estime sur ce site. Il nous convie, dans son sillage, à Quinnipak,une petite ville imaginaire dans laquelle vivent des personnages tous plus sympathiques et attachants les uns que les autres. Il y a Monsieur Reihl, directeur de la fabrique de verre locale et grand voyageur devant l'éternel, aux désirs loufoques et grandioses. L'un d'eux, faire démarrer une locomotive prénommée Elisabeth de Quinnipak et ce sur la distance de deux cent kilomètres. Il y a sa femme Jun Reilh au charme de petite fille, qui cache un lourd secret. Il y a Pekish, un inventeur génial et extravagant, un compositeur fantasque qui a créé le premier orgue vivant dans lequel chaque villageois joue sa propre note. Il y a Pehnt, aussi, l'assistant de Pekish qui porte toujours la même chemise trop large pour ses frêles épaules, une chemise qu'il porte comme d'autres portent leur destin,....
Ce roman se lit comme plusieurs fables. Toutes ces existences individuelles, tous ces personnages un peu fantasques, avec leurs petites folies, leurs petites lubies, semblent nous délivrer un message. Un roman où l'auteur, pour chaque personnage, compose des partitions savantes, lyriques, belles et fragiles comme le verre de la fabrique Reihl. Et c'est là que peut se situer mon reproche: la fragilité du style. Baricco, à vouloir trop faire de style tue un peu l'histoire. Un talent certes, mais pas encore tout à fait contenu, qui s'emballe très vite tel un pur-sang devenu fou. Et à certains passages, on ne suit plus, on lâche irrémédiablement . Il est évident que ce n'est qu'un premier roman et qu'au vu des critiques élogieuses de "Soie" et de "Novescento: pianiste", l'auteur semble avoir dompté son style par la suite.Je n'ai pas de points de comparaison, ne les ayant pas encore ouverts. |