Résumé :
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Dans une auberge isolée en pleine forêt de Terra Amata, cinq aubergistes se lamentent : les clients se font rares. Et donc, il commence à faire faim. D'autant que cette auberge est pis qu'espagnole : on n'y mange pas ce qu'on y apporte, mais ceux qui y viennent. Mais voici qu’un singulier voyageur se présente, occupé à bavarder avec son épée… Un fou ? Non : Guillaume de la Cour, nouveau porteur de la légendaire épée du Destin.Jean-Jean la terreur, huitième album de la saga Donjon, inaugure l’extension Donjon Monsters, dont la vocation première était de « raconter une grande aventure d’un personnage secondaire du Donjon » ; le fameux quart d’heure de célébrité prophétisé par Andy Warhol. En apparence, il s’agit ici de montrer la genèse de Jean et Jean, un ou plutôt deux employés du Donjon aussi inoffensifs que bizarres – ils ressemblent à deux demi-patates, chacune disposant de deux jambes, mais seulement un bras, un œil et une oreille. Dans les faits, l’album permet surtout d’introduire un des personnages les plus marquants de la saga, un oiseau nommé Guillaume de la Cour. Roublard, baratineur, cupide, procédurier, arnaqueur, menteur, d’une fourberie à toute épreuve mais incroyablement inventif quand il s’agit de défendre ses intérêts, De la Cour est « nul à la bagarre », mais redoutable par sa force de persuasion et son infernale radinerie. Depuis Iznogoud, on avait rarement vu un méchant aussi plaisant ; De la cour reviendra de façon récurrente tourmenter le gardien et ses accolytes.
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