Résumé :
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Un recueil de poésie magnifique qui nous emmène pour un véritable voyage en Moyen-Orient : Egypte, Irak, Palestine, Turquie. Les couleurs, saveurs, personnages, paysages font partie du tableau que le poète nous dessine au fil de son oeuvre. Il y célèbre la vie, l’amour, la beauté ; mais il n’oublie pas la mort, omniprésente mais non pas effrayante. Certaines images sont saisissantes, d’autres créent une véritable émotion, on se surprend même à sourire parfois. Le poète observe et admire la nature, qu’elle soit belle ou pas. Elle est là, il s’en inspire, sans jamais la dénigrer. Il nous offre des scènes de vie quotidienne ou romancée, mais qui sonnent toujours justes, malgré la distance.Comme dans toute belle poésie, il y a une part de mystère. On ne sait pas toujours quel est le point de départ de la réflexion mais finalement peu importe, à nous d’imaginer. Mahmoud Darwich s’interroge sur la vie, l’avenir. Il nous fait même une leçon de poésie dans "Dis ce que bon te semble". Ce vers semble résumer le recueil à lui tout seul ; en effet, le poète parle de tout ce qu’il voit, de tout ce qu’il ressent, sur sa vie ou celle des autres. Tout est prétexte au poème. Il encourage ses lecteurs à en faire de même. Son recueil est une sorte de recette salvatrice, de recette du bonheur. A savourer sans modération.
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