Résumé :
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Il y a eu la période Franquin (1946-1968) avec ses merveilles (La Corne de rhinocéros, La Mauvaise tête, Le Nid des marsupilamis, Spirou et les hommes-bulles, Le Prisonnier du Bouddha, Z comme Zorglub / L'Ombre du Z et QRN sur Bretzelburg) puis la fade période Fournier (1969-1980) dont peut-être seul Le Gri-gri du Niokolo-Koba présente un intérêt. Et deux équipes, Nic & Cauvin d'un coté, Tome & Janry de l'autre, prirent le relai. On n'évoquera pas la première qui n'était pas dans l'esprit et qui fut remerciée après deux histoires et trois albums insipides (1980-1983). Mais la seconde a fourni quelques pépites de 1981 à 1998 : Virus, L'Horloger de la comète, Le Réveil du Z, Spirou à New-York, La Frousse aux trousses / La Vallée des bannis, Luna fatale, Machine qui rêve et bien sur cet excellent Spirou à Moscou ! Outre le retour de Zantafio, qui ce coup-ci vise le trone déchu du tsar de Russie, on pourra apprécier les soi-disant coutumes russes (faire chauffer - au sens propre - le moteur de la voiture avant de démarrer par exemple). On appréciera tout autant les splendides statues de Lénine qui jalonnent Moscou (à hurler de rire) et la scène du ballet ou les protagonistes finissent plus ou moins habilement (humour !) à se faire passer pour des ballerines. Un pur délice. Un gros moment d'humour. Malheureusement, depuis 2004 la série a été reprise par un duo d'auteurs peu inspirés qui n'a rien produit qu'on puisse retenir. Aux dernières nouvelles, ils viennent d'être remerciés par Dupuis pour "incompatibilité artistique" (sic) après la parution de l'album 50, Aux sources du Z.
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