Résumé :
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Peut-on, comme Josué, arrêter la course du soleil ? Les morts sont-ils encore jaloux ? Pourquoi Marlon Brando écrivait-il des cartes postales qu’il n’envoyait à personne ? En quelle circonstance un débauché peut-il s’abandonner au fanatisme religieux ? Quels rapports y a-t-il entre Churchill, Alain Delon et un jeune berbère qui voudrait apprendre à nager ? Qui a inventé le monothéisme amoureux ? Et à quel instant, au juste, franchit-on la ligne de démarcation qui sépare la fin de la jeunesse du reste de la vie ? Telles sont, entre beaucoup d’autres, quelques unes des questions que se posent les héros de ce roman dont l’intrigue éclatée va et vient autour d’un lieu unique : le Palais de la Zahia (ce mot, en arabe, désigne la joie), situé quelque part, au sud, près d’un désert… Dans ce Palais – splendide, nécrosé, envahi par la végétation et les souvenirs – quelques amis, plutôt bien traités par l’existence, ont pris l’habitude de se retrouver dans une ambiance rieuse. Il y a là, parmi des créatures sexuellement très diversifiées, deux amis : un narrateur (très influencé par les livres de Stendhal et les films de Maurice Ronet ) et un certain Lewis, riche, célèbre, philosophe et épris d’Irène, son épouse rêveuse.
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