Résumé :
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L’histoire est rapidement présentée suivant l’ordre des dynasties califales, arabes, turques, kurdes, mamlûks, berbères puis ottomanes. La « doctrine » sunnite (deuxième partie) repose sur les sources scripturaires, Coran et hadîths. La foi musulmane est fondée sur des croyances : l’unicité de Dieu, la prophétie, les anges, le jugement dernier et la résurrection. Une anthologie (troisième partie, 47 pages) réunit une sélection d’extraits du Coran, des hadîths et de textes de théologiens, juristes, penseurs et mystiques célèbres dans la littérature religieuse. La présentation de l’art sacré (quatrième partie) se limite à la calligraphie et aux mosquées monumentales, suivant une périodisation traditionnelle du VIIe au XVIe siècle. La cinquième partie « Vie spirituelle » concerne les pratiques : les Cinq piliers, le djihâd, « obligation communautaire », et le soufisme (voir l’ouvrage d’É. Geoffoy ; M. Sedgwick) dont l’histoire est jalonnée par quelques grandes figures médiévales (al-Basrî, Hallâdj, al-Ghazâlî, Ibn al-’Arabî et Rûmî). Sous le titre « Profil sociologique », la sixième partie traite à la fois de notions importantes (umma, dhimmîs…), des événements qui rythment la vie des musulmans (fêtes, circoncision, funérailles, mariage…), des interdits et des peines juridiques. La dernière partie, « Organisation », aborde quatre domaines : les structures sociales, les détenteurs du pouvoir, les écoles juridiques, et la pratique de la théologie (en arabe, kalâm).
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