Résumé :
|
Ce livre est un monologue à deux voix , si l’on peut dire, le même personnage faisant les questions et les réponses. Et il parle de la vie de deux soeurs entre 1930 et 1975-80 : entre elles deux, amour, protection, soumission, jalousie. Il y en a une qui fait la course en tête, par talent, tandis que l’autre -la narratrice- s’évertue à l’égaler. Elles se prennent des hommes, elles courent à qui mieux mieux après l’argent. Un oeil exercé y verrait un parallèle entre la vie de Lee Radzivill et celle de sa soeur, la combien plus fameuse Jackie Kennedy. Mais il s’agit d’un roman, et la preuve en est que c’est la moins célèbre qui a la parole. Mieux : derrière ces deux soeurs de chair et de légende, ce sont deux entités soeurs, deux cultures qui s’aident, s’aiment et s’affrontent dans ces pages : l’Amérique et l’Europe. L’auteur s’est payé le luxe de recruter parmi ses nombreux figurants Cecil Beaton, le duc de Beaufort, Aristote Onassis, la reine d’Angleterre, Peter Towsend et la princesse Margaret, Bobby Kennedy, les Stevens, Moïra Sherer, Chiquita Astor, les Whighsman, Pamela Harriman, quelques chauffeurs de maître, Andy Wharol, des domestiques et jusqu’au Général et madame de Gaulle...
|