Résumé :
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La grand-mère de Michel de Grèce était une Romanov, la grande-duchesse Olga. En replongeant dans le passé de cette descendante directe des tsars russes, l'auteur se rend compte qu'il y a eu un paria chez les Romanov. Qui est donc ce Nicolas, neveu du tsar de la Russie impériale de 1870, que l'on a soigneusement décroché de l'arbre généalogique ? Il n'en faut pas plus pour que la réalité d'un fait historique se transforme en matière romanesque. Dans Les Nuits de Saint-Pétersbourg, le jeune et beau Nicolas, aide de camp de son oncle l'Empereur, se pique d'une passion dévorante pour Hattie Blackford, une actrice américaine qui se fait appeler Fanny Lear. "Des yeux de feu, une bouche sensuelle, une longue chevelure blonde, des rondeurs excitantes", c'est largement suffisant pour tourner la tête du jeune prince. Pour elle, celui qui est appelé à devenir le grand-duc Nicolas va commettre les pires folies, crier que "La Russie serait bien mieux en république", conspirer avec les révolutionnaires et peut-être même voler les joyaux de l'impératrice. On est emporté par la lecture de ces Nuits de Saint-Pétersbourg à la vitesse d'un cheval au galop. Une grande chevauchée amoureuse qui fait renaître passionnément l'époque de la grande Russie tsariste, flamboyante et féerique.
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