Résumé :
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En rentrant chez lui, Jérôme tombe sur la très jeune fille de son voisin de palier. Quelque peu perdue, cette dernière affirme que son papa est parti chercher une bouteille de lait la veille au soir… et qu’il n’est jamais rentré… Serviable, comme à son habitude, Jérôme confie la fillette à Mme Zelda et part enquêter dans le quartier. Qui dit bouteille de lait à une heure tardive dit épicerie. Son ami Burham est effectivement le témoin principal d’un accident survenu la veille à un de ses clients. Sitôt sorti du magasin, un homme s’est fait renverser par un chauffard qui n’a pas demandé son reste…Révolté contre ce comportement indigne, Burham décide d’engager son ami Jérôme… Une fois de plus, le décor de l’enquête de Jérôme se résume principalement à son quartier de prédilection. Si pour James Bond, le monde ne suffit pas, Paris suffit bien à Jérôme. En effet, pourquoi faire exploser le compteur kilométrique du solex de Jérôme, alors que ce dernier dispose à quelques pas d’une foule composée de maghrébins, de chinois, de sculpteurs soupe au lait, de maîtres chanteurs amateurs, etc. Et Dodier a un certain talent pour identifier les petites rues et les impasses parisiennes qui donnent du cachet à ses histoires. Pour avoir vécu dans le coin, je vous précise que la maison du sculpteur se situe dans une petite ruelle qui permet de passer de la rue d’Alesia à l’embouchure de la rue Louis Morard située sur la rue des plantes.Bref, si l’enquête ne surprendra pas forcément les inconditionnels du personnage, on ne peut que se sentir chez soi, une fois de plus…
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