Résumé :
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Planète Mars, robots philosophes, Dieux de l’Olympe et Terre abandonnée... Pour son grand retour à la SF, dix ans après le mega-succés des Chants d’Hypérion dans lesquels il rendait hommage au poète John Keat, Simmons convoque cette fois les oeuvres d’Homère lui-même, mais aussi de Marcel Proust et Robert Browning, avec révérence... et impertinence.--------------------------------------------------------------------------------Écrivain talentueux et polymorphe, Simmons a eu l’intelligence de laisser passer quelques années entre son texte fétiche [Hyperion] et son retour à la SF. Tous guettaient donc son retour à un univers SF au sens propre, et c’est ce qu’il nous offre avec Ilium, premier opus d’un diptyque dont la suite s’intitulera Olympos.Ilium reprend et développe quelques-uns des thèmes explorés par plus d’un auteur [cf. notamment l’Écossais Ken MacLeod et sa Division Cassini chez J’ai Lu, sans oublier Bruce Sterling et Schismatricechez Folio SF], dont Simmons lui-même : l’évolution humaine à long terme vers une post-humanité difficile à concevoir aujourd’hui, mais cruellement crédible.
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