Résumé :
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A Paris, dans la cour des miracles - nous dit la tradition - se réunissaient les gueux et les mendiants.A l'abri des regards, n'ayant plus à contrefaire l'infirmité pour solliciter la charité des bourgeois, ils se retrouvaient sains et dispos. La cour des miracles de Gabrielle Seyssiecq est sise à Lyon, dans un vieux quartier enserré aujourd'hui entre la moderne Part-Dieu et les riches Brotteaux. " Dans le monde entier existent des cours des miracles... des pavées, des mal pavées, des pas pavées. " L'important, ce sont les miracles que l'on porte dans la tête et dans le cœur, ceux que restituent les souvenirs d'enfance, quand le peintre en bâtiment devient l'artiste Ventre-Jaune, quand un chiffon de tulle accroché aux cheveux se métamorphose en traîne de mariée, quand le parler populaire dévoile, dans ses images, les mythes les plus vivaces de toute civilisation
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