Résumé :
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A la suite des tremblements de terre qui ont eu lieu en Islande en juin 2000, le lac de Kleifarvatn se vide peu à peu. Une géologue chargée de mesurer le niveau de l'eau découvre sur le fond asséché un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrillique à demi effacéefs. La police est envoyée sur les lieux, Erlendur et son équipe se voient chargés de l'enquête, ce qui les mène à s'intéresser aux disparitions non élucidées ayant eu lieu au cours des années 1960 en Islande. Les investigations s'orientent bientôt vers les ambassades ou délégations des pays de l'ex-bloc communiste. Les trois policiers sont amenés à rencontrer d'anciens étudiants islandais qui avaient obtenu des bourses de l'Allemagne de l'Est dans les années 1950 et qui ont tous rapporté la douloureuse expérience d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment. Peu à peu, Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli remontent la piste de l'homme du lac dont ils finiront par découvrir le terrible secret. ‘La Dame du lac’ de Chandler avait sa place au panthéon du roman noir, il faudra désormais compter avec ‘L’Homme du lac’ d’Indridason. Moins lugubre que son précédent ouvrage ‘La Voix’ - puisqu’ici, ô miracle, le soleil estival apparaît pour réchauffer le lecteur - ce roman reste dans la droite veine des enquêtes d’Erlendur. Toujours fasciné par les disparitions, le commissaire taciturne prend en charge une affaire complètement hors du temps, puisqu’il s’agit cette fois d’un squelette vieux de 40 ans. Si les intrigues d’Arnaldur Indridason possèdent toujours un lien très fort avec le passé et la mémoire, révélant une Islande beaucoup plus torturée que celle des publicités touristiques, celle-ci va plus loin, sortant du carcan insulaire pour raconter la Stasi, la peur, la haine, la vengeance et le traumatisme silencieux d’une île que l’on croyait à l’écart de ces hist
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