Résumé :
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Le long-métrage d’animation Valse avec Bachir (86’, 2008), du réalisateur israélien Ari Folman est un récit semi-biographique qui revient sur une expérience individuelle de la guerre du Liban et du massacre de Sabra et Chatila. Dans son inscription entre documentaire et fiction, Valse avec Bachir donne à voir un processus qui relie, à travers l’animation, une mémoire effacée, ne se résolvant pas par l’archive, à une histoire reconstruite et figurée. Les axes de réflexion mis en valeur pour mener cette étude sont la fusion des codes du documentaire et de la fiction, les modalités du récit d’un traumatisme et l’imbrication des contextes mémoriels et historiques liés à la guerre.
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