Résumé :
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Qualifié d’événement musical de l’année 2009 par ses organisateurs, la nouvelle comédie musicale de Dove Attia et Albert Cohen, jouée au Palais des Sports de Paris à partir de septembre, propose un voyage au cœur de la vie et l’œuvre de Mozart. L’idée d’associer rock et théâtre (ou ici opéra) n’est pas la plus originale qui soit mais, rodés après Les 10 commandements et Le roi soleil, on imagine que Attia, Cohen et leur équipe sauront proposer un spectacle de qualité, à la hauteur de leurs ambitions, pas réputées pour être modestes. Comme toujours, pour promouvoir à l’avance ce type de spectacle, le disque de sa bande-son paraît quelques mois plus tôt. On y retrouve Le bien qui fait mal, Vivre à en crever, L’assasymphonie ou Les solos sous les draps, grosses chansons de variété aux accents rock, symphoniques ou plus mélodiques, selon les passages du récit. Les chanteurs et chanteuses donnent tous l’impression de venir de La Nouvelle Star et font leur maximum pour donner un peu de consistance à des textes qui en manquent sur disque, mais sont taillés pour être interprétés sur les planches, là où la mise en scène et les décors font oublier le reste.
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