Résumé :
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Une évocation de la vie de Jacques Mesrine, ennemi public n°1 des années 1970, qui retrace le parcours haut en couleur de ce gangster surnommé 'l' homme aux 100 visages'. Le diptyque de Jean-François Richet consacré à Jacques Mesrine (une bonne fois pour toutes, prononcez “Mérine”) est un véritable biopic avec l’accent américain. Films au budget confortable, comprenant une ribambelle de stars et un réalisateur aussi à l’aise avec le cinéma de genre français qu’avec l’entertainment hollywoodien (il réalise ‘Assaut sur le central 13’ aux Etats-Unis en 2004), ‘L’Instinct de mort’ et ‘L’Ennemi public n°1’ ont tout pour faire un carton. L’icône insoumise et légendaire Jacques Mesrine en plus, adorée du gangsta rap mais aussi d’autres rebelles en leur temps (Renaud lui a notamment dédié son album ‘Marche à l’ombre’). Richet et Cassel savent heureusement éviter l’écueil de la complaisance et montrent l’homme tel qu’il apparaissait : à chacun alors de se faire son avis, ordure sans vergogne ou anarchiste démesuré et attachant. Le diptyque fascine, s’attardant sur le quotidien de ce gars blessé par l’Algérie, dosant savamment entre psychologie et action, sans fausse note. On comprend alors aisément pourquoi quatre heures n’étaient pas de trop pour rentrer dans l’univers d’un tel personnage. Vincent Cassel, hostile au départ au projet de diptyque, s’en sort d’ailleurs avec les honneurs : à l’instar de Clint Eastwood qu’on surnomme encore aujourd’hui Dirty Harry, on risque bien de confondre pendant longtemps l’acteur avec son personnage tant il semble avoir trouvé un rôle à sa mesure : Cassel est Mesrine.Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
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