Résumé :
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Cet ouvrage est un régal pour celui qui aime les cartes historiques, il offre près de quatre-vingt-dix cartes en couleurs sur une page entière et près de cinquante cartes en noir et blanc sur en moyenne un peu plus d’une demi-page.
Dans son introduction l’auteur avance que dénoncer les frontières coloniales comme artificielles ne doit pas faire oublier que : « le Moyen-Orient a toujours été l’objet d’enjeux géopolitiques et de reconfigurations territoriales, dès l’Antiquité et durant le Moyen-âge » (page 11). Pour l’auteur on va vers un énième recomposition de la carte des états au Moyen-Orient. « La stabilité territoriale paraît étrangère au Moyen-Orient. De puis l’Antiquité s’y succèdent les constructions impériales, bientôt sujettes au fractionnement, à l’émiettement des pouvoirs, fondés sur des bases ethniques ou religieuses » (page 12). Vu l’hétérogénéité des populations, les multiples inventions ou interventions étrangères l’idée d’état-nation est quelque chose de plaqué et la légitimité politique a ici été souvent associé à une dimension religieuse.
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